Situé au centre d’un quartier résidentiel, nous avons transformé ce jardin-couloir en un jardin d’esprit japonais en utilisant la technique du « paysage emprunté » propre aux jardins d’esprits zen.

Il s’agit d’une « peinture tridimensionnelle » où le regard se perd car il ne trouve plus ses points de repères ni de points de fuites. Ainsi, le jardin a l’air gigantesque alors qu’il est en réalité minuscule…

La peinture visible depuis l’intérieur de la maison et cadrée par des grandes baies vitrées, se métamorphose au fil des saisons, en jouant avec les floraisons ou les colorations des feuillages.

Des plantes persistantes comme des bambous de collection et des pins taillés selon la méthode traditionnelle « Niwaki »posent la charpente du jardin avec les pierres soigneusement choisies dans une carrière alpine et disposées selon les principes du « Sakutei Ki »: l’art de planter les rochers…

En se déplaçant dans le jardin, on constate alors de nombreuses perspectives différentes qui rappellent un paysage marin tourmenté, le gravier représentant la mer qui vient lécher les rochers ou l’élément végétal. Pour accentuer cet effet, le gravier spécial qui change de couleur en fonction de la météo, peut se ratisser pour rappeler les vagues d’un océan…

Ce petit écrin de verdure est assisté des dernières inventions technologiques qui permettent de piloter son entretien: la domotique, outil formidable qui commande des interventions à distance via un smartphone, une tablette ou un ordinateur, depuis n’importe quel endroit dans le monde, s’il est pourvu de réseau bien entendu.
Très utile pour alimenter directement ou de façon programmée l’arrosage automatique, l’éclairage ou l’animation de certains objets comme des stores, des fontaines, portails, ventilation etc…
Ce système permet ainsi de simuler une présence si le propriétaire est absent pour une durée indéterminée et limite ainsi les visites indésirables.